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Le chewing-gum permet aussi de lutter contre le tabagisme, donc le risque de cancer de la bouche.

Certains chewing-gums contiennent un apport de nicotine et permettent à l’organisme de recevoir la quantité nécessaire de nicotine pour que le fumeur arrête de fumer peu à peu. La nicotine présente dans le chewing-gum est absorbée par la muqueuse buccale.

Ainsi, le fumeur ne ressentira pas le besoin de fumer car il aura reçu un apport suffisant de nicotine. Quant à cette nicotine, elle sera détruite dans le foie et ne sera donc pas absorbée. Les chewing-gums anti-tabac contiennent différentes doses de nicotine, ce qui permet au consommateur d’arrêter de fumer de façon progressive. Cependant, pour que ce chewing-gum soit efficace, il faut absolument que sa mastication soit d’une durée de plus de 30 minutes. Il doit être prescrit par un médecin.

Dans les pays développés, les cancers de la bouche sont, pour la plupart, la conséquence d’une consommation excessive d’alcool ou de tabac. Cela augmente la quantité d’acétaldéhyde dans l'organisme. L'acétaldéhyde est un composé chimique cancérigène chez les animaux et suspecté de l’être chez l’être humain. Toutefois, pour le neutraliser, on utilise généralement des antioxydants à base soufrée. 

Des études menées par un groupe de chercheurs finlandais laissent penser que le chewing-gum à la cystéine pourrait diminuer le risque de cancers. En effet, celle-ci est connue pour contrecarrer les effets nocifs de l’acétaldéhyde, car elle comporte un groupe sulfhydryle. La cystéine est l’un des 22 acides aminés présents dans l'organisme ; cette molécule est en partie composée de soufre, hydrogène, azote, oxygène et carbone. 

Chewing-gums à effets thérapeutiques

2016-2017 © Iris Bertrand, Clémence Debionne, Jade Julhia

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