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EFFETS POSITIFS

Pourquoi le chewing-gum est-il un produit tant consommé de nos jours ? Le chewing-gum participe à l’hygiène bucco-dentaire de la bouche : mâcher un chewing-gum stimule la sécrétion de salive.

Or la salive a de nombreux agents opérants contre les bactéries comme la lactoferrine (une glycoprotéine qui se lie au fer ; chez un être humain, c’est la première défense immunitaire employée) ou le lysozyme (protéine globulaire formée de 130 acides aminés).

La salive a un pouvoir qu’on appelle « pouvoir tampon » : elle permet de garder la salive à un pH neutre, le pH 7, ce qui conserve une plaque dentaire saine et réduit le risque de caries. Nous avons donc voulu faire une expérience tentant de prouver cet effet tampon de la salive. Nous nous sommes munis de papier pH, de citron (agrume acide) et de framboises (fruit basique). Nous avons déposé de la salive sur le papier pH avant la consommation d’aliments, après la consommation d’aliments et enfin après avoir mâché un chewing-gum pendant quelques instants. Voici, ci-contre, les résultats de l’expérience : 

La hausse du flux de salive dû à la mastication d’un chewing-gum s’accompagne également de calcium et de phosphate pour aider à renforcer l’émail des dents. Ceci aide donc à maintenir sa minéralisation, puisque la stimulation de la salive augmente le nombre d’ions dans la bouche. Finalement, mâcher un chewing-gum permet de réduire en partie la gêne occasionnée par la sécheresse buccale (ou xérostomie).

Des chercheurs japonais ont prouvé que mâcher un chewing-gum pendant une durée supérieure à 10 minutes pouvait réduire le stress d’un individu et apaiser certaines de ses tensions. Le cerveau serait plus oxygéné et permettrait donc une meilleure concentration. En outre, c’est un bon outil pour couper une petite faim soudaine ou pour apaiser le besoin de fumer.

Le chewing-gum est aussi qualifié de réducteur de stress. Différentes expériences comme celle du MNT (Medical News Today) ont été menées dans le but de voir si le chewing-gum permettait de réduire le stress. Un professeur spécialiste de l’étude du fonctionnement du cerveau a rassemblé 40 personnes d’un âge moyen de 22 ans ; il a remarqué ensuite que ceux qui mâchaient un chewing-gum présentaient un stress bien moins important que ceux qui n’en avaient pas pris. De plus, les concentrations de cortisol salivaire (un marqueur de stress physiologique) chez ceux qui avaient un chewing-gum était de 16% plus faible que chez ceux qui n’en avaient pas pris.

Finalement, le chewing-gum aide à digérer un repas lorsqu'on le mâche juste après avoir mangé. En effet, il met en route le réflexe céphalique de la digestion : la mastication active des centres nerveux du cerveau qui stimulent des glandes gastriques et prépare l’estomac à recevoir des aliments en sécrétant du suc gastrique. Ainsi, notre corps a l’impression que l’on mange et réagit selon ces conditions. C’est pour cela qu’il est préférable de prendre un chewing-gum juste après un repas ; mais déconseillé avant un repas : il ferait travailler un estomac vide et créera des douleurs à ce niveau.

B. Effets négatifs

Tableau récapitulatif des résultats de notre expérience sur le pouvoir tampon de la salive

2016-2017 © Iris Bertrand, Clémence Debionne, Jade Julhia

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